Ce billet a été posté le 16 décembre 2009 à 18:00 et est classé dans Energie, Politique. Vous pouvez suivre les réponses à ce billet par le flux RSS 2.0. Both comments and pings are currently closed.
Volatilité du pétrole.
Le prix du pétrole était de 10 dollars par baril en 1999. Il est monté à près de 150 dollars en juillet 2008, retombé à 40 dollars en décembre 2008 avant de se situer à nouveau vers 80 dollars actuellement. A celle volatilité « long terme » s’ajoute une volatilité « court terme » : le prix du pétrole peut augmenter de plusieurs dollars en une journée (parfois 10) avant de retomber les jours suivants.
A qui profite cette volatilité ? Essentiellement aux opérateurs sur les marchés du pétrole pour qui toute vente ou achat de « produits dérivés » peut se traduire par un profit. Mais elle ne profite ni aux raffineurs, acheteurs de pétrole brut, ni aux compagnies aériennes, acheteuses de carburéacteur, ni au simple automobiliste.
Les autorités supérieures, en commençant par Gordon Brown et Nicolas Sarkozy, se sont émues de cette situation et de ses dangers pour l’économie. Des commissions travaillent sur le sujet. Mais les réticences à mettre en place des règles de fonctionnement plus sévères du marché sont évidentes. « Il faut laisser le marché fonctionner ». Certes. Mais comment faisait-on lorsque les prix étaient fixés – pour des périodes de temps limitées – puis réajustés ? Et pourquoi ne pas tenter d’au moins encadrer cette volatilité faute de la supprimer ?